Le 27 septembre, l’ONU célèbre la Journée mondiale du tourisme (World Tourism Day). Chaque année, un thème met en avant l’importance du tourisme dans nos sociétés
Pourquoi en parler en classe ?
Cette année, il s’agit de réfléchir à un tourisme plus respectueux de l’environnement, des cultures et des populations locales. D’ailleurs, cette journée est une excellente occasion pour aborder des notions géographiques, culturelles et citoyennes. Nos élèves peuvent ainsi travailler le lexique des pays, des cultures, des voyages. De plus, World Tourism Day tombe juste après la Journée européenne des langues (26 septembre). Ce rapprochement est intéressant pour montrer aux élèves que voyager c’est aussi s’ouvrir aux langues et aux cultures. Les deux journées ensemble permettent de créer un mini-projet thématique. Enfin, le thème de 2025 permet d’aborder la notion de tourisme durable de façon concrète. Ces questions sont non seulement actuelles mais aussi très parlantes pour les élèves, qui ont souvent déjà voyagé ou rêvent de le faire. A réserver néanmoins aux plus âgés.
Anticipation
Pour débuter la séquence, l’idée est de faire parler les élèves de leurs expériences ou envies de voyage, sans que cela ne soit intimidant pour ceux qui n’ont pas (beaucoup) voyagé. On peut commencer par une discussion collective : qu’est-ce qu’ils aiment dans le voyage, quels types de destinations les attirent, quelles expériences leur semblent enrichissantes. Ces échanges permettent de faire émerger le vocabulaire de base lié au tourisme : tourist, destination, local culture, accommodation, sightseeing… On pourra aussi demander ce dont ils ont besoin lorsqu’ils voyagent, l’occasion de parler de météo et de vêtements notamment. Ainsi, la phase d’anticipation reste ouverte à tous, centrée sur les voyages et le tourisme en général sans exclure ceux qui n’ont jamais voyagé.
Compréhension écrite culturelle
Ensuite, on pourra pour compléter cet article, travailler à partir de flapbooks, éventuellement en classe puzzle pour faire visiter les pays anglophones à nos élèves. Evidemment, cela nous permettra de travailler sur la notion de tourisme avec notamment les lieux clés. A moins que l’on veuille se tourner directement vers ce nouvel angle et proposer un tour du monde des lieux célèbres.
Projet around the world
Ce projet destiné au départ aux 6e vient compléter nos flapbooks pays pour organiser un véritable voyage autour du monde.
Flapbooks landmarks
Compréhension audiovisuelle
En outre, avec les plus grands, on aura intérêt à faire un point sur les conséquences du tourisme et du sur-tourisme. J’ai trouvé pour vous une vidéo que j’ai trouvée géniale pour des 3e, en utilisant les sous-titres je pense.
Grâce à cette vidéo, nos élèves peuvent alors identifier les problèmes et proposer des solutions simples, comme limiter le nombre de visiteurs ou favoriser des destinations moins connues. L’avantage de cette approche audiovisuelle est qu’elle rend concrets des concepts parfois abstraits et permet même aux élèves qui n’ont jamais voyagé de se projeter dans une expérience touristique réaliste.
Conclusion
Pour terminer la séquence, on peut proposer à nos élèves de préparer une mini-présentation de leur destination de rêve, en montrant une photo ou une carte et en expliquant ce qu’ils aimeraient/peuvent y faire et comment voyager de façon responsable (choisir un transport moins polluant, visiter des sites moins fréquentés, soutenir les commerces locaux).
Une autre activité consiste à réaliser une affiche ou un guide “5 tips for sustainable tourism”, avec des phrases simples et des illustrations : par exemple, « Don’t leave trash », « Respect local traditions », « Visit smaller towns ». On peut aussi proposer de créer une mini-vidéo promotionnelle d’une minute pour leur ville ou un lieu qu’ils connaissent, en expliquant ce qu’il y a à découvrir et comment voyager de manière responsable.
Ces tâches sont flexibles : elles peuvent être faites en groupe ou individuellement, en classe ou à la maison, et elles donnent aux élèves l’occasion de parler, écrire et partager leurs idées tout en s’amusant. L’objectif n’est pas la perfection linguistique, mais la créativité et la réflexion sur le tourisme durable.
