En novembre, les anglophones relèvent un défi à la fois simple et salutaire : No Junk November. Un mois pour dire non à ce qui encombre — nos assiettes, nos écrans, nos habitudes. Et si nos élèves en profitaient, eux aussi, pour réfléchir à leurs propres “junk” ?
Un mois pour dire non à la junk food
Une séquence de 4e
À l’origine, No Junk November est un mouvement né au Royaume-Uni, visant à réduire la consommation de malbouffe pendant tout le mois de novembre. Burgers, sodas, chips et bonbons : les participants s’engagent à manger plus sainement et à redécouvrir le plaisir du “homemade”. Dans notre séquence de 4e, ce thème devient une véritable porte d’entrée culturelle et lexicale. Les élèves explorent non seulement le vocabulaire de la nourriture et des boissons, mais découvrent aussi les habitudes alimentaires typiques avec les lunchboxes.
Bien sûr, la séquence s’articule autour de documents authentiques et activités concrètes : textes courts, infographies, vidéos courtes, et mini-jeux lexicaux.On y travaille l’impératif, les modaux et les formules d’accord et désaccord.
Vers la 5e
Cette séquence trouvait jusqu’à présent sa place dans le programme de 4e. Mais avec la refonte des programmes, elle glissera naturellement en 5e, dans l’axe “Le quotidien : lieux, rythmes, saisons”, et plus précisément autour de l’objet d’étude “Autour de la table”. Bien sûr, nous l’adapterons d’ici la rentrée 2026 pour qu’elle s’adapte aux 5e.
Et si on allait plus loin
Un flapbook culturel
En parallèle, le défi No Junk November sert à sensibiliser à l’impact de nos choix quotidiens, sur notre santé comme sur l’environnement. Car si le défi est né autour de la junk food, il s’est peu à peu élargi. Aujourd’hui, “No Junk November” inspire aussi une réflexion plus large sur nos modes de vie modernes :
- Junk mail, ces messages inutiles qui saturent nos boîtes mail et polluent nos cerveaux comme nos serveurs.
- Junk habits, ces gestes automatiques — scroller sans fin, acheter sans besoin, gaspiller sans penser.
- Junk world, enfin, quand notre consommation crée des déchets visibles et invisibles, du plastique dans l’océan à la surcharge mentale.
Autant de pistes à exploiter en classe pour mêler langue, culture et éducation à l’esprit critique, avec des documents variés et concrets que nous avons décidé de traiter sous forme d’un flapbook (commandé sur mesure).
Des compléments à la séquence
Conclusion
Pour terminer cet article, je voulais partager une réflexion avec vous. Si l’ancrage culturel est fondamental et doit présider à la création de nos séquences, il est possible de « garder » nos séquences généralistes. Ainsi, des thèmes tels que le harcèlement, la malbouffe ou l’environnement sont acceptables à condition de les ancrer culturellement dans un pays anglophone. En l’occurence pour les documents présentés dans cet article, nous avons choisi l’Australie.